TEULE Jean
Mar 25 Mai 2021 - 12:38
Lu par Dany
En l'an 1118, le célèbre théologien Pierre Abélard est sollicité par un influent chanoine pour parfaire l'éducation de sa ravissante nièce, Héloïse. D'une réputation irréprochable, Abélard n'a qu'une seule et unique maîtresse : la dialectique. Mais les charmes irrésistibles d'Héloïse s'apprêtent à lui faire découvrir une dimension jusqu'alors inconnue : l'amour fou, quel qu'en soit le prix à payer. Le plus grand logicien de son temps et sa jeune et brillante élève se laissent alors emporter par une passion au-delà de toute rationalité. Partant du principe que l'essentiel de l'amour tient dans la rencontre entre deux corps - idée trop souvent occultée par la bienséance, y compris par Héloïse et Abélard dont la célèbre correspondance n'évoque qu'entre les lignes l'aspect charnel de leur liaison - Jean Teulé, plus rabelaisien que jamais, s'est donné pour but de combler certaines lacunes. Et qui mieux que ce trouvère d'aujourd'hui pour chanter la folie de ces deux amants éternels ? Qui mieux que lui pour oser s'emparer du couple le plus mythique de l'histoire médiévale et relater, avec la joyeuse obscénité de l'époque, leurs pratiques érotiques ? Car il en fallait du courage, du talent, de la rage d'écrire pour faire naître un tel texte, transgressif, débridé, ambitieux et pétri de l'amour de ces deux amants légendaires, à jamais enlacés dans le même tombeau du Père Lachaise. Grâce à cette version punk de la romance d'Héloïse et Abélard, Jean Teulé nous met en bouche un amour qui touche au divin, et nous fait, à nous, simples mortels, entrevoir l'absolu.
Comment dire ? J'aime bien Jean Teulé mais cette fois, je n'ai pas terminé le livre; il était "trop", limite vulgaire car ce fol amour charnel était très détaillé et j'avais l'impression d'écouter derrière la porte en regardant par le trou de la serrure !
Sur Babelio, un lecteur a écrit : "Quand je veux lire du porno, j'achète du porno !". C'est un peu violent mais je suis un peu d'accord.
La prochaine fois, je me méfierai de Jean Teulé ... enfin de ses livres.
En l'an 1118, le célèbre théologien Pierre Abélard est sollicité par un influent chanoine pour parfaire l'éducation de sa ravissante nièce, Héloïse. D'une réputation irréprochable, Abélard n'a qu'une seule et unique maîtresse : la dialectique. Mais les charmes irrésistibles d'Héloïse s'apprêtent à lui faire découvrir une dimension jusqu'alors inconnue : l'amour fou, quel qu'en soit le prix à payer. Le plus grand logicien de son temps et sa jeune et brillante élève se laissent alors emporter par une passion au-delà de toute rationalité. Partant du principe que l'essentiel de l'amour tient dans la rencontre entre deux corps - idée trop souvent occultée par la bienséance, y compris par Héloïse et Abélard dont la célèbre correspondance n'évoque qu'entre les lignes l'aspect charnel de leur liaison - Jean Teulé, plus rabelaisien que jamais, s'est donné pour but de combler certaines lacunes. Et qui mieux que ce trouvère d'aujourd'hui pour chanter la folie de ces deux amants éternels ? Qui mieux que lui pour oser s'emparer du couple le plus mythique de l'histoire médiévale et relater, avec la joyeuse obscénité de l'époque, leurs pratiques érotiques ? Car il en fallait du courage, du talent, de la rage d'écrire pour faire naître un tel texte, transgressif, débridé, ambitieux et pétri de l'amour de ces deux amants légendaires, à jamais enlacés dans le même tombeau du Père Lachaise. Grâce à cette version punk de la romance d'Héloïse et Abélard, Jean Teulé nous met en bouche un amour qui touche au divin, et nous fait, à nous, simples mortels, entrevoir l'absolu.
Comment dire ? J'aime bien Jean Teulé mais cette fois, je n'ai pas terminé le livre; il était "trop", limite vulgaire car ce fol amour charnel était très détaillé et j'avais l'impression d'écouter derrière la porte en regardant par le trou de la serrure !
Sur Babelio, un lecteur a écrit : "Quand je veux lire du porno, j'achète du porno !". C'est un peu violent mais je suis un peu d'accord.
La prochaine fois, je me méfierai de Jean Teulé ... enfin de ses livres.
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"L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines " (Françis Bacon).
Re: TEULE Jean
Mar 25 Mai 2021 - 12:42
Résumé:
Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...
Mon avis:
On parle souvent de La Montespan, favorite de Louis XIV, mais peu de son mari bafoué. C'est une bonne chose que de l'avoir sorti de l'oubli, car c'est un sacré personnage: l'un des seuls, à l'époque, à avoir fait de l'ombre au Soleil.
Fi de courbettes gracieuses devant le roi, point de flagorneries exagérées pour sa majesté... tout, il sera vraiment prêt à tout pour retrouver sa femme.
Et, en retour, le Marquis de Montespan va en connaître de dures.
On découvre avec plaisir ce personnage hors normes, qui avait l'exagération gasconne dans le sang et un grand côté démonstratif dans les veines.
Jean Teulé, avec son talent de conteur, sait nous tenir en haleine.
Le ton est acide, cru, acéré, sans pitié, avec une vision de la cour comme lieu de dépravation et de perdition.
J'ai juste regretté que les allusions sous la ceinture soient si nombreuses, au bout d'un moment c'est presque gênant et ça n'apporte plus grand chose au récit. C'est un travers dans ce livre, et c'est pire encore dans "Héloïse ouille", que je n'avais pu lire jusqu'au bout.
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