SOUMY Jean-Guy
Sam 8 Mai 2021 - 16:46
Lu par Marie
Les beaux jours venus, les paysans du petit village des Couteilles au sud de Guéret délaissent fermes et moissons pour rejoindre Paris afin de travailler comme apprentis ou maçons dans les gigantesques chantiers que Napoléon III a lancés. Cet exil est cruel, dur : on ne trouve pas toujours à louer ses bras, le travail sur les échafaudages est dangereux, la compétition sévère. Et lorsque le 3 mars 1860, à l'aube, François Ribière se réveille, il donnerait tout ce qu'il a au monde pour pouvoir rester parmi les siens. Mais, contraint par la misère, il doit partir, abandonner sa famille, son village, et surtout Marie, la jeune fille dont il est épris... A travers l'histoire d'un homme et des siens, ce livre restitue avec fidélité le monde rural du Second Empire et le Paris de Haussmann et de Garnier.
J'ai lu ce roman il y a bien 30 ans, mais j'en ai beaucoup appris sur ces paysans qui s'exilaient à PARIS pour faire les maçons (on les appelait les limousinants) ; ils s'exposaient à leur arrivée en place de Grève, comme des animaux de foire, que les chefs de chantier venaient "tâter" pour prendre les meilleurs. çà m'avait choquée. Sans compter tous les dangers auxquels ils étaient exposés.
Les beaux jours venus, les paysans du petit village des Couteilles au sud de Guéret délaissent fermes et moissons pour rejoindre Paris afin de travailler comme apprentis ou maçons dans les gigantesques chantiers que Napoléon III a lancés. Cet exil est cruel, dur : on ne trouve pas toujours à louer ses bras, le travail sur les échafaudages est dangereux, la compétition sévère. Et lorsque le 3 mars 1860, à l'aube, François Ribière se réveille, il donnerait tout ce qu'il a au monde pour pouvoir rester parmi les siens. Mais, contraint par la misère, il doit partir, abandonner sa famille, son village, et surtout Marie, la jeune fille dont il est épris... A travers l'histoire d'un homme et des siens, ce livre restitue avec fidélité le monde rural du Second Empire et le Paris de Haussmann et de Garnier.
J'ai lu ce roman il y a bien 30 ans, mais j'en ai beaucoup appris sur ces paysans qui s'exilaient à PARIS pour faire les maçons (on les appelait les limousinants) ; ils s'exposaient à leur arrivée en place de Grève, comme des animaux de foire, que les chefs de chantier venaient "tâter" pour prendre les meilleurs. çà m'avait choquée. Sans compter tous les dangers auxquels ils étaient exposés.
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"L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines " (Françis Bacon).
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