CHASSEURS D'APPARTEMENTS SEMAINE DU 20 AU 24 JUIN 2016 A TOULON

Richelieu tu peux oublier la baisse des taux d'intérêt on a (je pense) rarement été si bas.

Hausse massive des salaires et des retraites (tant qu'à faire) ce serait génial mais j'ai de gros doutes je crois qu'il ne faut pas rêver.

La baisse des biens seuls les vendeurs pressés l'appliquent réellement les autres préfèrent ne pas vendre

Mais l'acheteur doit aussi se raisonner ce qui ne semble pas être le cas notamment par le secteur par ex à Strasbourg tu vas payer nettement moins cher à la Meinau qu'à l'Orangerie pour la même surface, alors il faut où baisser sa demande en m2 ou accepter d'aller dans un quartier moins coté et quand même accepter de faire des travaux de peinture pour mettre à son goût

mimi a écrit:Richelieu tu peux oublier la baisse des taux d'intérêt on a (je pense) rarement été si bas.

Effectivement en nominal, je pense que c'est historiquement bas. Il y a eu une période où c'était plus bas, c'était au moment de la grande période d'inflation où les taux étaient très élevés mais comme l'inflation (et les salaires) progressaient plus vite, en fait, cela aboutissait à l'équivalent d'avoir -1% environ de taux d'intérêt. C'était le "record historique" à la fin des années 70, mais je doute qu'on puisse rééditer l'exploit dans un contexte où les banques devraient effectivement faire des offres à taux négatif.

Hausse massive des salaires et des retraites (tant qu'à faire) ce serait génial mais j'ai de gros doutes je crois qu'il ne faut pas rêver.

Voilà, pareil, c'est pour ça que je ne suis pas optimiste sur les prix : les ressorts de hausse sont un peu tous épuisés.

La baisse des biens seuls les vendeurs pressés l'appliquent réellement les autres préfèrent ne pas vendre

Voilà. C'est pour ça qu'on a 500 000 ventes au lieu de 800 000 (à la louche). Les vendeurs sont généralement pressés, car on déménage pas tant que ça pour le fun, mais plutôt sous la contrainte : nécessité professionnelle, famiale (divorce ou mariage, naissance des enfants), vente d'un bien immobilier hérité pour faire face aux droits de succession, etc.

Mais l'acheteur doit aussi se raisonner ce qui ne semble pas être le cas notamment par le secteur par ex à Strasbourg tu vas payer nettement moins cher à la Meinau qu'à l'Orangerie pour la même surface, alors il faut où baisser sa demande en m2 ou accepter d'aller dans un quartier moins coté et quand même accepter de faire des travaux de peinture pour mettre à son goût

L'acheteur compare ce qu'il peut acheter à ce qu'il peut louer (et épargner le différentiel qui correspond à l'accumulation du capital lors de l'emprunt). Et s'il voit une différence significative, il se dit qu'il n'a pas intérêt à acheter car la perspective de vivre moins bien pendant 20 ans ne l'enchante pas des masses.

Après, les candidats qu'on a là sont un peu chiants quand même, vu qu'un coup de peinture, ça ne coûte pas cher à faire (faire) et que ça ne doit pas être un facteur bloquant d'achat si le reste leur convient.

D'accord avec toi Richelieu sauf que le Français veut être propriétaire c'est dans ses gènes.

A une époque on pouvait pour un jeune couple faire un premier achat et ensuite faire des boules de neige en revendant et en prenant plus grand, mieux situé etc.... mais pour cela il faut pouvoir vendre en faisant un petit bénéfice ce qui est difficile actuellement.

Quelqu'un qui a acheté il y a 10 ans n'est pas sûr de revendre actuellement au même prix.

mimi a écrit:D'accord avec toi Richelieu sauf que le Français veut être propriétaire c'est dans ses gènes.

Pas dans ceux des candidats de M6, visiblement

A une époque on pouvait pour un jeune couple faire un premier achat et ensuite faire des boules de neige en revendant et en prenant plus grand, mieux situé etc.... mais pour cela il faut pouvoir vendre en faisant un petit bénéfice ce qui est difficile actuellement.

Voilà. Ce petit bénéfice était rendu possible parce qu'en bout de chaîne, les primo-accédants étaient toujours plus riches [et étaient donc capables de payer plus cher ce que leurs prédécesseurs avaient acheté]. Maintenant que les jeunes couples sont bien davantage chômeurs qu'autrefois, ça limite/inverse la hausse à l'entrée.

Richelieu il y a de quoi débattre longuement

Dans les années 70 on avait tous un CDI, des perspectives d'avenir et si on achetait on prenait un prêt sur 15/20 ans, ce qui fait qu'on pouvait effectivement facilement revendre au bout de 10 ans une bonne partie du prêt étant déjà payé et entre temps par le jeu des promotions on gagnait mieux sa vie

Maintenant pour commencer nombreux sont ceux qui n'ont pas d'emploi stable, s'ils achètent ils prennent un prêt sur 25/30 ans donc au bout de 10 ans sauf miracle on ne peut pas se payer un bien plus grand, plus luxueux etc.... car il reste un gros capital à rembourser et si actuellement il est valable d'acheter on vend difficilement

alors à moins du miracle que tu as cité plus haut une forte augmentation des revenus on ne peut que rêver.

Maintenant il faut bien que les gens puissent se loger et les loyers ne sont pas à la baisse

La terrasse est vraiment sympathique. Elle est très asseyable. Ah, non, c'était hier

C'est sympa mais le propriétaire n'aime pas l'herbe

La cuisine super

Mon pari : c'est une maison louée pour les vacances que les propriétaires cèdent, d'où le côté ultraneutre de la décoration, le côté quasi-hôtelier de la terrasse et l'absence de trace de vie à l'intérieur. C'est très bien fait.

Ah, non, il y a des habits.

Le haut pa s terrible

L'AI se fait étriller pour n'avoir pas respecté le critère de l'emplacement. Il ne mâche pas ses mots. Et il a raison, vu ce que l'AI s'apprête à lui facturer.

2e bien : c'est le critère du calme qui fait défaut.

Maison quasi-neuve de 2013. Soit une opération spéculative, soit une vente forcée.